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  La rivière : Le Leff
 

Vallée du Leff

Trégor - Vallée du Leff (à Lanleff)

Prenant sa source au Leslay , le Leff coule sur 58 kilomètres avant de se jeter dans l’estuaire du Trieux au lieu-dit Frynaudour (le nez des deux rivières), à environ 15 kilomètres de la pleine mer.
    Tantôt d’une vivacité surprenante, tantôt d’une quiétude reposante, le cours d’eau serpente au milieu des prairies et des bois. Le Leff est riche en poissons ; on y pratique la pêche à la sauterelle, au lancer où à la mouche.
    Le Leff forme la limite entre les anciens pays historiques du Trégor et du Goëlo.

 

Le Leff et son bassin

 Né sur la commune du Leslay à 210 mètres d’altitude, le Leff est l’affluent principal du Trieux.  Il marque la frontière entre le Trégor à l'ouest, et le Goëlo à l'est. Sa longueur est de 60 kilomètres. Il draine un bassin versant de 360 km2 avant de rejoindre le Trieux entre Quemper-Guézennec et Plourivo.

La géologie des terrains traversés influence la densité du réseau hydrographique et les pentes. L’amont de Châtelaudren se caractérise par des petits ruisseaux pentues sur substrat granitique. En aval, en revanche, le Leff prend ses aises au sein d’une vallée élargie et marquée par des coteaux boisés.

La dénomination "Leff" tire vraisemblablement son origine du gallois "llyf" qui signifie courant, flot, même si la prononciation bretonne évoque le breton "lenv", gémissement.

Le cours du Leff

L'amont de Châtelaudren

Le Leff prend sa source en amont du parc du Château de Beaumanoir dont il traverse l’étang. De là, il s’écoule au travers de vallées encaissées marquées par des pentes relativement fortes. De nombreux affluents viennent gonfler son cours, parmi lesquels on peut citer le Camet, le Kernier et la Rivière de Pitié. Peu à peu le Leff s’élargit et devient méandriforme à l’approche de Châtelaudren. Il serpente au sein d’une vallée alluviale plus large caractérisée par de vastes zones d’expansion de crues. A son entrée dans la petite cité de caractère de Châtelaudren, le Leff se heurte à une digue et forme un étang. Cette digue constitue un obstacle infranchissable pour les populations piscicoles, isolant de ce fait la partie amont de la partie aval du Leff.

Ce secteur amont est essentiellement composé de roches métamorphiques anciennes et cristallines, à dominante granitique marquée (granit porphyroïde et syntectonique au sud, gneiss à migmatites et mica noir à l’ouest), avec des crêts de quartzites localisés en de fins et courts filons isolés et dispersés sans continuité.

La partie aval

Cette partie du Leff se caractérise par des pentes plus faibles (2 ‰) et une augmentation progressive de la largeur du lit mineur. Le Leff reçoit les eaux de plusieurs affluents, le Dourmeur (ou Coat an Doc’h), le Goazel, le Kerguidouë (également appelé Languidouë), le Goaz Mab et le Poul Jaudour.
Entre Châtelaudren et Lanvollon, la vallée est relativement large. Passée Lanvollon, elle devient progressivement plus étroite avec des coteaux boisés marqués. Au niveau de Lanleff, la rivière marque un changement de direction (sud-est / nord-ouest) pour rejoindre l’estuaire du Trieux. Cette partie est compartimentée par une succession de déversoirs de moulins qui modifient fortement les faciès d’écoulement (nombreux biefs) et créent des obstacles parfois difficilement franchissables par les poissons. Le cours principal du Leff est pourtant classé migrateur au titre de l’article L 432-6 du Code de l’Environnement (jusque la ligne de chemin de fer en amont de Châtelaudren).

Du point de vue géologique, la partie aval du Leff présente un profil schisteux et sédimentaire (grands secteurs à alluvions modernes) marqué essentiellement par la présence de gneiss à amphibolites et micaschistes. L’extrême nord du bassin versant (Yvias, Pléhédel, Le Faouët) associe des schistes dits de “St Lô” et de “Plouézec”, des porphyrites de Plourivo et même, autour de Quemper-Guézennec, des limons argilo-sableux calcaires.

Patrimoine naturel du Leff

Le Leff recèle de nombreuses richesses faunistiques. Les plus emblématiques sont, sans conteste, le saumon Atlantique (Salmo salar) et la Loutre d’Europe (Lutra lutra). Mais il ne faut pas oublier l’alose (Alosa alosa), la lamproie marine (Petromizon marinus), l’anguille (Anguilla anguilla) l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) ou encore la truite fario (Salmo trutta). La présence de plusieurs espèces d’amphibiens est également à souligner.


 
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